Et moi j'attends. J'attends n'importe quoi, le moindre signe, le moindre mot qui pourrait me faire comprendre que nous deux ce n'est pas complètement fini. Tu sais ce que c'est d'attendre à ce point là ? Attendre. Sans cesse ! Tu me manques, c'est pas par moment, non c'est tout le temps. J'ai un vide au fond du coeur, tellement, que ça me fait mal dans tout le corps. Je ne peux plus respirer, je ne m'endors plus alors que je suis exténuée, je suis une coquille vide. J'ai peur d'être seule, j'ai peur de rentrer chez moi le soir, j'ai peur d'éteindre la lumière, parce que c'est dans ces moments là que l'absence est la plus forte. C'est dans ces moments là, quand je n'ai plus besoin de faire bonne figure, que tu reviens en courant et que la douleur est la plus intense. Tu sais ce que c'est d'avoir si mal que tu ressens la douleur dans tout ton corps ? Le moindre geste me fais mal, la moindre parole me blesse. Chaque mot que je prononce ou chaque geste que je fais me coupe le souffle. Je ne peux plus effectuer le moindre mouvement sans ressentir la douleur de ton absence. Même quand quelque chose me fais rire, mais genre vraiment rire, même là j'ai mal. Mon rire me poignarde le coeur parce que je sais que t'es pas là. Y'a jamais d'alcamie, ça ne va jamais mieux. Alors je bois, je tombe dans l'excès, j'enchaine les verres. Pas pour aller mieux non, parce que je sais très bien que le lendemain ce sera pareil. C'est simplement que le temps d'une soirée, j'oublie de vérifier si c'est toi qui rentre à chaque fois que la porte s'ouvre, de regarder mon téléphone pour voir si tu m'as donné de tes nouvelles. Non pas que, dans ces moments là, j'oublie ton absence, ça non, mais simplement parce que, dans ces cas là, cette absence me semble plus lointaine, moins accrochée à mes pensées. Comme s'il y avait encore de l'espoir..